12 novembre 2012

Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, parle du SIDA

 

Le Professeur Luc Montagnier

 parle du SIDA

 

                                                                        

 

A la question d’un journaliste « si l’on possède un bon système immunitaire naturel est-il possible de guérir du sida ?»
Luc Montagnier répond « oui », c’est une question d’ « hygiène » et de « nutrition ».

Dans un documentaire sur le sida, « House of Numbers », réalisé par Brent Leung fin 2009, le professeur Luc Montagnier, découvreur du virus du sida en 1983, se livre à un certain nombre de déclarations intéressantes : « Si vous avez un bon système immunitaire, il se débarrassera du VIH en quelques semaines » affirme–t-il à deux reprises, insistant également sur l’importance de l’alimentation, de l’hygiène et de l’éducation dans la lutte contre le sida : « Des mesures beaucoup moins chères et beaucoup plus efficaces que les antirétroviraux et qu’un hypothétique vaccin ».

Comment expliquer qu’elles ne soient pas mises en œuvre par les gouvernements locaux ? « Ces gouvernements sont conseillés par des gens qui ont tout intérêt à promouvoir les solutions les plus profitables pour les groupes pharmaceutiques. Avec les mesures simples que je préconise, il n’y a aucun profit à réaliser… ».

 

 

 

Le journaliste : “vous avez parlé du stress oxydatif. Est-ce que traiter le stress oxydatif est l’une de meilleures façons de s’occuper de l’épidémie africaine de sida ?

Luc Montagnier : “Je crois que c’est l’une des façons d’aborder le problème pour diminuer le taux de transmission. Je crois qu’on peut être exposé au VIH plusieurs fois sans être infecté de manière chronique. Si vous avez un bon système immunitaire, il se débarrassera du virus en quelques semaines. Et c’est cela aussi le problème des Africains : leur nourriture n’est pas très équilibrée, ils sont dans un stress oxydatif, même s’ils ne sont pas infectés par le VIH. A la base, leur système immunitaire ne fonctionne pas bien, et donc peut permettre au virus de rentrer dans l’organisme et d’y rester. Il y a plusieurs solutions, autres que le vaccin – le mot magique : le vaccin ! – De nombreuses solutions existent pour réduire la transmission, qui sont de simples mesures d’alimentation – en donnant les bons antioxydants – et des mesures d’hygiène – en combattant les autres infections. Ces mesures ne sont pas spectaculaires, mais elles peuvent parfaitement réduire l’épidémie au niveau de ce que connaissent les pays occidentaux.”

Le journaliste : “Si vous avez un bon système immunitaire, alors votre corps peut naturellement se débarrasser du VIH ?”

Luc Montagnier : “Oui”

Le journaliste : “C’est intéressant… Pensez-vous qu’en Afrique, nous devons insister davantage sur les antioxydants, et des mesures de même type, plutôt que sur les antirétroviraux ?”

Luc Montagnier : Nous devons insister sur un ensemble de mesures : antioxydants, conseil en nutrition, alimentation, lutte contre les autres affections (malaria, tuberculose, parasites, vers…), l’éducation, bien sûr, l’éducation génitale pour les femmes – et pour les hommes aussi. Des mesures très simples qui ne sont pas très coûteuses, mais qui peuvent être très efficaces. Et actuellement, je suis inquiet de voir se développer des actions nombreuses et spectaculaires, menées par des « fonds globaux » – Bill Gates, etc. –, dont la seule finalité est d’acheter des médicaments et de trouver un vaccin. En revanche, les mesures que je préconise ne sont absolument pas financées. Ça dépendrait des gouvernements locaux qu’elles le soient. Mais ces gouvernements prennent leurs décisions à partir de l’action de « conseillers scientifiques » et de lobbies : autant dire qu’on ne leur en parle pas souvent…”

Le journaliste : “Bon, il n’y a pas d’argent pour l’alimentation, c’est ça ? Il n’y a pas de profit à faire ?…”

Luc Montagnier : “Il n’y a pas de profit à faire, oui. L’eau est importante, l’eau est la clé.”

Le journaliste : “Je reviens sur une chose que vous avez dite. Vous avez parlé du fait que si on a un système immunitaire solide, on peut se débarrasser du virus du sida…”

Luc Montagnier : “Exact”

Le journaliste : “Si vous prenez un Africain pauvre, qui a été infecté, et si vous renforcez ses défenses immunitaires, pensez-vous qu’il soit possible de le débarrasser du VIH ?”

Luc Montagnier : “Je pense que oui”

Le journaliste : “C’est un point important…”

Luc Montagnier : “C’est un point important qui est complètement négligé. Les gens pensent toujours aux médicaments et aux vaccins. Ce que je dis est différent de ce que vous entendez par ailleurs. ”

 

Certains scientifiques, qui ont pris acte de ses propos, contrattaquent en expliquant qu’il faut manger essentiellement et presque uniquement des fruits pour arriver à un tel résultat, seule cette sorte d’alimentation consoliderait le système immunitaire, mais Luc Montagnier parle juste d’alimentation saine.

Pour le moment les instances officielles n'ont pas relayé l'information, car si un changement de mode de vie alimentaire permanent peut guérir du sida comme l’affirme Luc Montagnier, alors il peut aussi améliorer ou guérir un grand nombre d'autres maladies graves, ce qui entrainerait l'abandon quasi systématique des médicaments et l'effondrement des lobbys pharmaceutiques.


 
 
Luc Montagnier a également annoncé, dans un entretien accordé en décembre 2010 à la revue scientifique américaine Science, qu’il s’exilait, à l’âge de 78 ans, en Chine pour échapper à « la terreur intellectuelle » qui pénalise la recherche en Europe. Il prendra la direction d’un institut portant son nom à Shanghaï, pour « travailler sur un nouveau  mouvement scientifique à la croisée de la physique, de la biologie et de la médecine

"L’objectif principal sera le phénomène d’ondes électromagnétiques produites par l’ADN dans l’eau. Nous étudierons aussi bien la base théorique que les applications possibles en médecine ».

Lorsque la revue Science lui demande de quelles ondes il s’agit, Montagnier répond :

« Ce que nous avons trouvé c’est que l’ADN produit des changements structurels dans l’eau qui persistent lors de dilutions élevées, et qui conduisent à des signaux de résonance électromagnétique détectables. Tout ADN ne produit pas systématiquement des signaux détectables avec notre dispositif. Les signaux à haute intensité proviennent d’ADN bactérien et viral ».

Science : « Ne pouvez-vous pas poursuivre vos recherches en France ? »

Luc Montagnier :

« Je ne dispose pas de beaucoup de financement ici. A cause des lois françaises sur les retraites, je ne suis plus autorisé à travailler dans une institution publique. J’ai sollicité des financements d’autres sources, mais on me les a refusés. Il existe une espèce de peur sur cette question en Europe. On a peur de les publier à cause de la terreur intellectuelle de la part de ceux qui ne les comprennent pas ».

 

Biographie de Luc Montagnier

Luc Montagnier est un biologiste virologue français, né le 18 août 1932 à Chabris, dans l’Indre. Le 6 octobre 2008, il est co-lauréat duPrix Nobel de physiologie ou médecine avecFrançoise Barré-Sinoussi, pour leur découverte en 1983 du VIH, le virus responsable du SIDA.

Il est professeur émérite à l’Institut Pasteur, où il a dirigé, de 1972 à 2000, l’Unité d’Oncologie Virale, directeur émérite de recherche auCentre national de la recherche scientifique3et ancien professeur à l’Université de New-York. Il est membre des Académies des Sciences et de Médecine.

En 2010, Luc Montagnier a annoncé qu’il prenait la direction d’un nouvel institut de recherche en Chine à l’université Jiaotong de Shangai, il poursuivra ses recherches sur l’ADN à de très hautes dilutions.

Engagements publics

Se disant agnostique, il milite pour que les religions ne refusent pas les apports des sciences. De façon plus large, il lutte contre les injustices. Il a lancé le premier Sidaction aux côtés de Line Renaud en 1994. Mais pourquoi n’avoir rien dit à cette époque ?

Luc Montagnier est lauréat de la Médaille d’argent du CNRS, il a reçu le prix Albert Lasker en 1986, les Prix Galien, Jeantet, Korber, et le Prix Prince des Asturies de science avec Robert Gallo en 2000. Le 6 octobre 2008, il est corécipiendaire du prix Nobel de médecine avec Françoise Barré-Sinoussi pour ses travaux sur le virus du sida, dont la « découverte a été essentielle à la compréhension actuelle de la biologie de cette maladie et à son traitement antirétroviral », selon le comité Nobel.

Il est Grand Officier de la Légion d’honneur depuis le 1er janvier 2009 et commandeur de l’Ordre national du Mérite, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie des sciences. Il est directeur de recherche émérite au CNRS et professeur émérite à l’Institut Pasteur.

 

Posté par Kheops Gagnac à 15:18 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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