Les causes des Maladies Auto-Immunes
Les causes des Maladies Auto-Immunes
L’origine précise des maladies auto-immunes (MAI) n'est pas connue. Plusieurs hypothèses sont avancées. Elles peuvent d’ailleurs très bien se compléter les unes les autres :
1. La piste génétique : La médecine moderne s’oriente surtout vers la piste génétique, très à la mode actuellement ou des anomalies du système HLA (antigène situé sur les tissus). Ainsi par exemple, la présence du HLA B27 est un facteur de risque de spondylarthrite ankylosante. Ce sont des prédispositions, car leur présence n’est pas synonyme obligatoirement d'une MAI.
2. La piste intestinale: Le Dr Seignalet a remarqué une autre origine possible aux MAI : le trouble de l’absorption de l’intestin grêle du à un excès de perméabilité(hyperperméabilité du grêle). Il en découle une entrée massive de toxines et de toxiques en tout genre (qui induisent une acidose de l’organisme). Ces produits vont alors produire une intoxication générale de l’organisme induisant des maladies ici ou là... Evidemment tout ce qui viendra dégrader l’intestin pourra favoriser à plus ou moins long terme la survenue d’une MAI : le stress, l’abus de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires, cortisone…), les toxiques (mercure, plomb, aluminium…), une alimentation irritante et polluée, les radiations…
3. La piste toxinique : Une autre possibilité qui complète la précédente, est que des toxines (surtout les métaux lourds : plomb, mercure… aluminium) possèdent des structures moléculaires proches de certaines structures tissulaires. L’organisme créera dans un premier temps, des anticorps contre ces toxines ; Puis par la suite, il prendra les tissus de même structure pour des toxines et les attaquera à leur tour… créant ainsi des auto-anticorps.
4. La piste médicamenteuse : Dans le même esprit, les médicaments (β-bloquants, anti-hypertenseurs, anti-épileptiques) et les vaccins pourraient induire des MAI, en trompant l’organisme avec des molécules ou des fragments de virus ou de bactéries semblables à certaines substances de l’organisme, ce qui conduirait aussi à la formation d’auto-anticorps ou à la stimulation de gènes endormis.
5. La piste infectieuse : Enfin une autre piste très prometteuse est la piste infectieuse. En effet, tous les jours de nombreux germes attaquent notre organisme. Ils passent aussi la muqueuse intestinale lorsque le grêle est perméable. Le système immunitaire répond en induisant des anticorps et des lymphocytes qui éliminent des importuns. Mais il arrive que certains germes perdurent ou se réactivent ultérieurement. Ils peuvent aussi se localiser dans des endroits anormaux comme le chlamydia pneumoniae au niveau du cerveau. Il interviendrait alors dans la survenue de la maladie d’Alzheimer. Mais on connaît aussi de nombreux germes pouvant le faire pour d’autres maladies comme les germes : yersinia brucella ou klebsiella pneumonia pour la spondylarthrite ankylosante. Ces infections chroniques souvent silencieuses vont faire déraper puis épuiser le système immunitaire, mais aussi comme pour les toxines précédemment décrites, elles vont tromper l’organisme et favoriser le développement de certains auto-anticorps.
6. Le stress est un facteur qui favorise le survenue de MAI. Cela semble logique lorsque l’on connaît les implications du stress sur le système immunitaire (via le système hormonal). Ainsi, un choc émotionnel peut déclencher une maladie auto immune sur un terrain favorable. Dans le même ordre d’idée, la dépression induit une exacerbation de l’auto-immunité naturelle.
Dr Luc Bodin - Médecine-demain 2009
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Intervenante :
Isabelle LAPORTE : diététicienne nutritionniste, consultante en Fleurs de Bach
praticienne et enseignante en soins énergétiques reiki.
http://www.vivre-sa-vie.net/
Comment gérer ses émotions afin de ne plus compenser par la nourriture ?
Comment gérer ses émotions
afin de ne plus compenser par la nourriture ?
Dès la naissance, l'être humain doit manger pour vivre : c'est un besoin biologique accompagné par de nombreux facteurs émotionnels et sociaux. Nulle surprise donc dans le fait que le règlement des problèmes liés à l'alimentation apparaisse si complexe ! De fait, rassasier sa faim produit une intense sensation de sécurité et de bien-être qui peut faire croire que l’on peut mieux affronter les défis quotidiens.
L’enfant a besoin d’être aidé dans l’identification de ses émotions, or la construction de nos premières émotions se fait autour de la prise alimentaire qui est aussi le principal mode de communication de l’enfant. Malheureusement, lorsqu’un bébé pleure, la première chose que font les mères est de penser que la cause de ces pleurs est la faim. Par la suite, à chaque frustration, il va être consolé par un gâteau ou un bonbon. Cela inscrit dans le psychisme de l’enfant le sentiment qu'il existe un lien entre alimentation, protection et sentiment d'être aimé, et cela explique pourquoi, en grandissant, la «faim» de protection, d‘amour et de reconnaissance peut agir sur l'estomac comme s'il s'agissait d'un véritable besoin d'aliment.
Cette faim d'amour conduit généralement à une absorption excessive de nourriture qui peut se transformer en un désordre alimentaire à un moment donné de la vie. Et ce réflexe de manger pour compenser de l’enfance aura tendance à perdurer à l’âge adulte.
Par ailleurs, dès l’enfance, la nourriture est utilisée pour fêter un événement, pour trouver l’apaisement, soulager l’ennui ou la dépression, et se consoler dans les moments de tristesse ou d’angoisse. De même, au sein de la famille, il se crée différents modes d’interaction où on utilise la nourriture à d’autres fins que la nutrition : ce peut être une arme offensive ou défensive, un châtiment ou une récompense.
Par la suite, notre histoire, notre construction imaginaire va nous «programmer» pour nous pousser à manger face à telle ou telle émotion : on accepte un morceau de gâteau d’anniversaire, car le refuser serait « antisocial », on se récompense en prenant un peu de chocolat quand on a fini un travail difficile, ou on boit sans envie une bière ou un verre de vin quand on est en société. Ce sont là des pratiques de la vie quotidienne.
Dans notre société, nous avons souvent du mal à identifier ce que nous ressentons et à l’exprimer. Dans un monde si riche en connaissance et en culture, nous sommes, pour la plupart, de grands « analphabètes émotionnels ». Les personnes qui souffrent de troubles du comportement alimentaire sont très confus sur leurs états émotionnels internes, en particulier sur leur sensation de faim ou de satiété. Ceux qui ont recours à la nourriture ou qui la refusent pour compenser leurs émotions ont probablement appris depuis leur enfance à minimiser, nier ou ne pas montrer aux autres ce qu’ils ressentent. Les perturbations alimentaires représentent pour certains des efforts désespérés pour résoudre ou cacher leurs problèmes intérieurs.
Une des façons efficaces d'agir sur l’émotionnel est la prise de Fleurs de Bach. En effet la thérapie florale s'adresse à l'individu dans sa totalité ; elle vise un changement de comportement et le rééquilibrage des émotions qui ont conduit au surpoids par la prise excessive d’aliments. Elle permet à l'individu de faire appel à ses «ressources intérieures» pour contrôler ses pulsions. Dès qu'il parvient à retrouver une harmonie intérieure et des réactions plus équilibrées à ses sources d'angoisse, il n'a plus besoin d'excès alimentaire.